Balneário Camboriú : La Baule brésilienne
Voici une nouvelle semaine passée sous le soleil ! Lundi dernier, nous nous sommes envolés pour Balneário Camboriù, une station balnéaire à 2h d’avion, au sud de Rio.
Sports extrêmes (ou du moins originaux) et détente étaient au programme !
Nous vivons chez Erico, un ami que Sébastien retrouve régulièrement lors de ses formations aux Etats-Unis. Il nous a accueilli dans son très luxueux appartement, face à la mer, où il vit avec sa femme et son fils depuis un an.
Camboriu, c’est la Baule avec beaucoup de degrés en plus et le soleil toute l’année ! La plage est immense et bordée de grands immeubles. La population est âgée et huppée car ce sont essentiellement des retraités et des vacanciers en résidence secondaire.
L’auberge espagnole
Nous avons retrouvé Olivier et Aurélie chez Erico. C’est donc à 7 que nous cohabitons. Quand nous sommes tous ensemble, nous communiquons en anglais. Mais dès que possible, chacun revient à sa langue maternelle : le français ou le portugais.
Pour ma part, c’est une bonne occasion pour pratiquer mon anglais. Je comprends assez bien et j’arrive à m’exprimer, non sans quelques efforts et beaucoup d’erreurs que personne n’ose corriger (il y aurait trop de travail !).
Nos soirées sont égayées par un jeu de cartes, appelé Difito, où tout le monde bluffe pour tenter de gagner. C’est l’occasion de compter en portugais, en anglais, en français et même en créole !
Nos discussions sont pimentées par les questions souvent originales d’Erico, et les fameuses caipirinhas.
Olivier nous a joué quelques morceaux à la guitare et Erico l’a accompagné à l’harmonica. Il se pourrait qu’on s’y mette aussi. Affaire à suivre …
La cuisine est toute aussi cosmopolite. On a découvert un très bon gâteau au maïs et un pain à la banane. On ne se lasse pas des mangues juteuses et des papayes très parfumées. Erico et Juliana nous ont préparé des plats juifs et turcs qu’ils ont découvert à Londres, mélangeant mangue et aubergine, poulet et épices sucrées…
(Sébastien a déjà passé commande de leur livre de recettes – que nous recevrons à notre retour !)
Sébastien a cuisiné des plats guadeloupéens: christophines farcies et Colombo de poulet ! Pour ce qui est des plats français, ça se complique au moment des courses. Avec Aurélie, on s’est retrouvé à devoir chercher l’équivalent du beurre, de la crème fraîche ou encore du gruyère. Pas facile quand la présentation, l’emballage, la consistance et le nom sont différents.
Florianopolis ou la tempête de sable
À 1h au nord de Camboriu, se trouve la belle presqu’île de Florianopolis. Nous avons loué une voiture pour la journée et nous sommes partis la visiter avec Aurélie et Olivier.
Première escale à Santo Antonio da Lisboa, un petit village de pêcheurs et d’ostréiculteurs. Ça nous changeait des grands buildings de Rio et Camboriu ! Ensuite, direction les plages de Mole et Joaquina, très réputées pour le surf. La mer était très agitée et nous fouettait les jambes (mais ce n’était rien en comparaison de ce qui nous attendait).
Nous sommes ensuite allés sur la dune de sable de l’île, pour y faire du « sandboard« , un nouveau sport de glisse que Sébastien avait ajouté à sa liste « d’expériences à faire » sans vraiment y croire à l’époque.
Les filles ont loué des luges, les garçons des snowboards (certes plus « classe » mais aussi beaucoup plus difficiles à prendre en main). Dès nos premiers pas sur la dune, le sable est venu se coller sur nos corps tartinés de crème solaire. Je fais ma première glissade. Yououh ! Super ! Je suis ravie même si, à l’arrivée, je me retrouve jupe en l’air et couverte de sable. Pendant ce temps, Sébastien fait sa première tentative, au r-a-l-e-n-t-i, un mètre, deux mètres et … chute. Je lui suggère de ne filmer ses exploits qu’à la fin de l’heure.
Et pendant une heure, nous avons lutté contre les éléments. Après chaque glissade, il fallait remonter face au vent de plus en plus violent. Le sable nous fouettait et rentrait partout où il pouvait. Le sable dans les cheveux de Sébastien m’a donné une vision de lui dans 30 ans, quand il sera grisonnant !
Au bout d’un moment, Aurélie et moi avons arrêté de lutter avec notre jupe. Après tout, la mode brésilienne n’est-elle pas de dévoiler ses fesses sur les plages ?
C’est donc cette tempête de sable que nous retiendrons, plus que nos exploits en sandboard !
Après s’être secoué, avoir pleuré et craché tout ce qu’on pouvait de sable, nous avons trouvé le village de Ribiera da Ilha bien paisible. Les maisons étaient toutes colorées, le soleil se couchait derrière une montagne, le vent ne soufflait plus. Nous avons fini notre journée dans un restaurant très romantique, au bord de l’eau.
Le flop des pirates
Intrigués par les bateaux pirates qu’on aperçoit chaque jour dans la baie de Camboriu, on a fini par se laisser tenter par l’excursion. L’unique compagnie de touristes sur le bateau et l’escale sur une petite plage bondée de monde et de restaurants ne nous laisseront pas un grand souvenir. Depuis, on s’est promis d’éviter les attractions de ce genre.
Première leçon de surf !
Il est 18h. Le soleil va bientôt se coucher. Sébastien vient de terminer sa journée de travail. Nous rejoignons Erico sur la plage. Pour commencer, il nous explique comment monter sur la planche de surf. Puis nous nous lançons à l’eau. Les vagues sont idéales pour débuter et l’eau est bonne. À la deuxième tentative, je réussis à monter sur la planche et me tenir en équilibre ! Malheureusement, ça n’a pas été comme ça à chaque fois. Sébastien a aussi réussi à surfer ses premières vagues.
(Il a même atteint son objectif de danser sur la planche de surf le 1er jour – à sa façon !)
Cette expérience sur les vagues nous a beaucoup plu. La prochaine fois, ça sera en Australie !
Maintenant, nous partons au nord du Brésil, en plein coeur de la forêt amazonienne. Dépaysement garanti !
nous voyons avec ravissement que l’épisode 2 vous plonge dans d’autres aventures tout aussi riches ! Dépaysement totale semble- t- il à la hauteur de vos espérances. Bises à vous 2 et à très bientôt de vous lire pour la suite de votre tour du monde qui promet encore pleins de belles surprises!
Salut les amoureux de grandes et belles aventures !
Michel me souffle « salut les amoureux des plages publiques » Why not ? J’ai compris qu’on pouvait même converser en anglais, je m’y mets donc aussi.
Petit RDV sympa, que ce moment de lecture de toutes vos découvertes. Il y en a pour nos sens. Vous nous faîtes rêver à distance (d’autant plus, à la veille de reprendre le chemin des écoliers, pas vrai Cécile ?) La presqu’île de Florianopolis me tenterait assez bien. Bonne continuation dans votre périple. A bientôt de vous lire, encore. Au fait Cécile, Michel a été « skotché » par ta réponse, il n’en revenait pas que tu aies réussi à trouver la blague en question et en version locale, s’il vous plaît. Bises nantaises, avec une pointe légèrement printanière. Bernadette
profite en car on n’a qu’une vie et tu es en pleine jeunesse. C’est superbe de nous faire vivre cela comme tu fais continue. tatie huguette