Parmi les choix des pays à découvrir, celui du continent asiatique a été le plus compliqué. Ni Sébastien ni moi ne connaissions ce continent. Sébastien avait une préférence pour la Thaïlande et moi pour l’Inde. J’ai donc préparé mon argumentaire et je l’ai convaincu de partir en Inde !
Puis on s’est rendu compte que notre billet d’avion Delhi-Sydney s’arrêtait à Bangkok. C’était trop beau pour ne pas en profiter et rester quelques jours plutôt que quelques heures. On ne le regrette pas car on sait déjà qu’on y retournera !
Un week-end sportif et festif à Bangkok
Comme l’expérience nous l’a appris en Argentine puis en Inde, rien de mieux que d’être hébergés par un « local ». Et à Bangkok, on a trouvé un hôte en or. Arvind nous a accueilli chez lui pour le week-end puis une autre nuit avant notre départ. Certes, ce n’est pas un Thaïlandais « pure souche » (il est Malaisien) mais cette rencontre est significative car un quart des habitants de Bangkok sont des expatriés !
Avec Arvind, on a découvert le côté fun de la ville. Nous avons partagé un dîner avec ses amis cosmopolites: une anglaise, un jamaïcain, un français et un indien.
Il nous a fait découvrir des plats thaïs. Sébastien a eu un gros coup de cœur pour le poulet aux noix de cajou ! Il en a mangé… tous les jours pendant une semaine.
Arvind nous a aussi entraîné dans une soirée swing. Une première pour nous ! À peine arrivés dans ce lieu insolite (parquet, long rideaux, instruments de musique, et les danseurs portant les costumes d’époque!), deux danseurs nous invitent et nous apprennent les bases du swing. Juste assez pour s’amuser !
Puis nous partons danser la salsa ! Ça tombe bien, Arvind commence tout juste. Il est super motivé alors le rendez-vous est pris : dans un an, on l’attend de pied ferme pour le festival Salsa En La Playa sur l’île de Ré !
Parmi les passions de notre hôte, il y a le wakeboard. Pour vous expliquer rapidement, ça ressemble au ski nautique mais au lieu d’être tiré par un bateau, c’est un câble électrique qui s’en charge. Nous avons donc découvert ce sport, sur un lac, à deux pas de Bangkok.
Et comme souvent, ça paraît plus simple que ça ne l’est en réalité. Très enthousiaste, j’étais la première à me lancer, sans même avoir eu les conseils d’Arvind. Résultat : j’ai fini la tête la première dans l’eau ! Sébastien, plus persévérant et avide de conseils, s’est élancé un nombre incalculable de fois. Au départ, il arrivait à tenir quelques mètres sur sa planche … avant de couler. Puis à chaque fois, il me demandait de me tenir prête à filmer ses exploits et ça lui a sûrement porté la poisse car plus il essayait, moins il y arrivait !
Mon bilan n’est pas plus glorieux. J’ai vite abandonné la planche de wakeboard pour celle de kneeboard où on se tient à genoux. Départ réussi garanti ! Par contre, dès le premier virage, je finissais à l’eau. La puissance du câble qui nous tire est tellement forte que mes bras s’en sont souvenus pendant une semaine. Ceci dit, qu’est-ce que j’ai ri ! Autant j’étais impressionnée par les pros, autant j’ai ri à voir les départs « noyés » des débutants 🙂
Enfin, Arvind et Sébastien se sont trouvés une passion commune : le marketing ! Ils ont pu partager des expériences, des ressources, des conseils. Arvind s’est même fait interviewer par Sébastien au bord de la piscine !
Merci Arvind pour nous avoir fait passer des moments comme on les aime !
Bouddha par-ci, Bouddha par là
De la ville de Bangkok, on retient les innombrables buildings, plus hauts les un que les autres, les marchands de nourritures étranges sur les trottoirs, les bouddhas ou offrandes devant presque chaque entrée d’immeuble, les vans sonorisés qui transforment la rue en boîte de nuit, la nuit venue, et les nombreux salons de massage thaïs.
En fin d’après-midi, nous avons pris le ferry pour voir Wat Pho où se trouve le Bouddha allongé, le Grand Palais où vivait la famille royale et Wat Arun. Malheureusement, les trois monuments étaient tous déjà fermés. En voici tout de même un aperçu.
Chose surprenante : la photo du roi est partout. Ici, il n’a plus de fonction politique. Mais son emprise économique est telle qu’il exerce une véritable pression. Sébastien a aussi découvert qu’il exerce une censure sur Internet.
Sur l’île de Koh Samet
Il existe une petite île paradisiaque à 3 heures à peine de minibus au sud de Bangkok. Alors, bien qu’ayant une seule semaine à vivre en Thaïlande, on s’est laissé tenter.
Cette île de Koh Samet est très prisée par la jeunesse de Bangkok qui vient y passer ses week-ends. Nous y sommes allés à partir du lundi. Et nous étions d’autant plus tranquilles qu’il y a peu de touristes en cette saison : c’est le début de la mousson.
Nous avons profité des plages magnifiques, à l’eau chaude et turquoise ! En longeant la côte, nous avons trouvé une petite crique isolée, parfaite pour la baignade. En soirée, nous avons dîné sur l’une des grandes plages qui sont longées de restaurants et de bars pour les week-ends festifs. On a même eu droit à un show de jonglage enflammé, à couper le souffle !
La prochaine fois …
Ce fut un séjour au goût de « Reviens-y »! Il nous reste tant à découvrir : se faire masser à la façon thaï, manger des insectes et des fruits étranges, descendre une rivière en kayak dans le nord, faire le tour des plages des îles paradisiaques… et tout ce qu’on n’imagine pas encore !
Nous qui rêvons de partir en Thaïlande vous m’avez définitivement convaincu !!
et je profite de ma lecture régulière de votre carnet de voyage, pour fêter un joyeux anniversaire à Cécile en ce mardi 2 juillet !! gros bisous
profitez de ces moments inoubliables et continuez à nous faire rêver !!
Merci Marion !
Je suis contente de savoir que la lecture de ce blog te fait voyager.
Vivement que ça soit toi qui me raconte ton super voyage en Thaïlande !
Mais il me semble que l’arrivée imminente du bébé est plutôt la priorité du moment 😉
J’attends la bonne nouvelle !