Un loooooong voyage
À nous l’Afrique du Sud ! Pour rejoindre notre troisième destination, il a fallu être particulièrement patients. En effet, depuis Buenos Aires, nous avons volé jusqu’à São Paolo au Brésil, puis traversé l’océan Atlantique pour faire escale en Angola et enfin repartir pour Johannesburg. Tout cela, en deux jours. Nous avons donc enchaîné une nuit et une journée de sommeil en arrivant sur place! Autre conséquence de ce long trajet, mes mollets et mes chevilles avaient enflé jusqu’à devenir aussi larges que mes cuisses ! Ça fait un drôle d’effet.
Ce que nous ne savions pas, c’est que ce long trajet ne faisait que donner le ton de notre périple africain. Depuis que nous sommes arrivés en Afrique du Sud, nous avons passé 64 heures dans le bus en deux semaines, soit plus de 3 500 km parcourus, et 1330 pages lues par Sébastien, qui ne regrette pas d’avoir emporté son Kindle ! Ce pays est vraiment grand, plus de deux fois la France. Nous l’avons découvert par l’expérience 🙂
Trois jours de safari, à la rencontre des Big Five !
Après 7h de route, à traverser les embouteillages de Johannesburg, puis les plaines, les montagnes et les cultures d’agrumes, nous voilà arrivés dans la savane ! Notre chauffeur emprunte une route en terre des plus chaotiques et nous conduit à Thornhill, notre lodge planté au milieu du bush (et où les animaux circulent librement !)Tout juste débarqués, nous voilà repartis, en Jeep cette fois !
Bien accrochés dans la Jeep, nous entrons dans la réserve privée et ouvrons grands les yeux à la recherche des animaux. À peine commencés, nous approchons déjà une famille de rhinocéros blancs. Nous avançons jusqu’à croiser leur chemin, nous sommes tout près d’eux. Faciles à approcher, ils font partie d’une espèce qui a failli disparaître (20 animaux seulement survivaient au début du XXe siècle !) Heureusement, aujourd’hui, leur espèce est protégée et ils sont plus nombreux (plusieurs milliers).
Puis, plus loin, cachés entre les arbres, nous apercevons des rhinocéros gris. « Bien plus agressifs! », nous met en garde le guide. Nous ne nous hasardons pas trop près !
Un peu plus loin, c’est une girafe et son petit qui traversent la route en terre devant nous. Si la maman se laisse approcher, le petit en revanche est plus peureux et reste derrière les buissons. On en profite pour admirer cette dame si élégante ! On observe ensuite des antilopes et des gnous; une tortue puis un caméléon, deux petits animaux que Sébastien n’hésite pas à toucher !
Rencontre avec les éléphants
L’expérience la plus marquante est très certainement la rencontre avec les éléphants. Après les avoir cherchés un moment, en suivant les branches cassées, notre guide finit par tomber sur eux. Il coupe le moteur et les éléphants continuent tranquillement leur chemin, près de nous, tout en mangeant les feuilles des arbres. Ils sont imposants, majestueux et … pas très contents ! Sébastien et moi venons d’échanger nos places pour prendre une photo. L’animal le plus proche a senti le mouvement, il s’agite, lève sa trompe. S’il charge, on est mal! Le guide nous enguirlande: « Ne bougez surtout pas! » C’est bon, l’éléphant se calme. Et nous, on a bien compris la leçon.
Puis c’est l’heure de faire une petite halte pour admirer le coucher du soleil ! Nous vivons un rêve éveillé ! Sur le chemin du retour, on est surpris par les têtes d’hippopotames qui apparaissent à la surface de l’eau. Tout excités, on se penche un peu plus pour les voir. Et là, deuxième réprimande de notre guide qui nous apprend au passage que 200 personnes meurent chaque année d’attaques d’hippopotames. Cette fois, on réalise vraiment où nous sommes. En pleine nature sauvage, où les animaux sont maîtres !
Au cœur du parc Kruger
Le lendemain, après un réveil aux aurores, nous partons au Parc national Kruger, le plus grand d’Afrique. Ces 12 heures de Safari, à bord d’une Jeep, vont nous émerveiller!
Cette fois, la plupart des routes sont goudronnées et interdiction formelle d’en sortir. Ici encore, interdiction de sortir ne serait-ce qu’un doigt de l’habitacle de la voiture. Car si les animaux ne craignent pas les voitures, il ne faut pas qu’ils reconnaissent la forme humaine et sentent nos odeurs, sans quoi ils peuvent fuir ou bien nous attaquer.
Au début, nous rencontrons un groupe de guépards qui observent des girafes dont ils feraient bien leur déjeuner. Malheureusement, notre venue fait tomber leur plan à l’eau et ils repartent dans les hautes herbes à l’affût d’une autre proie. Pendant ce temps, deux mâles girafes ont commencé à s’affronter en balançant leur long cou. Leurs cornes, telles deux marteaux, blessent alors le cou de l’adversaire. Elles essayent ainsi de déterminer qui sera le dominant.
« Buffalo soldiers »
À un point d’eau, c’est tout un immense troupeau de buffles (Buffalos) que nous découvrons. « Ce sont des animaux très agressifs », nous confie notre guide. C’est pourquoi ils font partie des Big Five. On appelle les Big Five, les 5 cinq animaux les plus difficiles à chasser. Ce sont les éléphants, les lions, les léopards, les buffles et les rhinocéros. Nous avons pu en observer 3 espèces sur les 5 de la liste !
Pendant la journée, nous avons eu le loisir de voir, de près ou de loin, des zèbres, des éléphants et leurs petits, un chacal, des phacochères fiers comme des coqs, des antilopes « sosies de Bambi », des gnous, des babouins, un grand crocodile faisant la ronde dans sa mare (en évitant soigneusement de déranger l’hippopotame qui fait la sieste) et de majestueuses girafes.
Je peux vous dire que c’est magique de voir évoluer des animaux dans leur milieu naturel ! Et les paysages sont magnifiques ! Je crois qu’il aurait fallu me pincer de temps en temps pour me rappeler que je n’étais pas dans un rêve.
Chacun se guette
Dans l’après-midi, nous avons rencontré des automobilistes qui scrutaient les buissons avec leurs jumelles à la recherche de lions. En effet, au bord de la route, le corps d’un zèbre, griffé et traîné dans l’herbe, indiquait la présence d’un lion et plusieurs lionnes dans les parages, qui veillaient sur leur repas. Les vautours aux alentours qui n’osaient venir se servir confirmaient leur présence. Malheureusement, nous n’avons pas pu les voir. Pour cela, il aurait fallu patienter plusieurs heures, le temps que le lion et les lionnes soient à nouveau affamés, et reviennent se servir sur la carcasse du zèbre.
Sur les traces d’un léopard
Le troisième jour de notre safari, c’est à pied que nous sommes allés à la rencontre des animaux, à proximité de notre petit village. Avant de partir, nos guides nous ont donné les consignes de sécurité en cas de face à face avec l’un des Big Five. Selon eux, il est très rare de les voir dans le coin où on était, mais ça leur est arrivé de voir un lion et un éléphant dans le village. Toutes ces informations ont pimenté cette petite promenade, sans pour autant nous effrayer. Nous avons ainsi pu voir des autruches, des zèbres et des antilopes. Mais surtout sentir la présence d’un léopard car ses empreintes fraîches sur le sol et les cris des antilopes avertissant du danger ont été autant d’indices pour nos guides. Nous avons donc soigneusement évité de croiser son chemin.
Blyde River Canyon
Sur le chemin qui ramène à Johannesburg, nous faisons escale au Blyde River Canyon. La vue est époustouflante! Je vous laisse le découvrir en photo. On se sent bien petit face au poids des années qui ont conduit le cours de l’eau à façonner ce canyon, le troisième plus grand du monde.
BazBus, notre deuxième maison
De retour à Johannesburg, qui n’est pour l’instant qu’un point de passage, nous avons pour projet de rejoindre la côte sud et de la longer jusqu’à Cape Town (Le Cap). Nous optons alors pour le BazBus.
C’est un concept, importé d’Australie, qui consiste à acheter un unique billet de bus pour 7, 14 ou 21 jours, et pouvoir ainsi s’arrêter et remonter autant de fois qu’on le souhaite. C’est un moyen de transport sûr qui nous dépose directement devant l’auberge de jeunesse.
Ne connaissant pas bien toutes les options de transport et ayant entendu beaucoup de mises en gardes concernant la dangerosité des transports publics, nous avons choisi cette compagnie. Depuis, nous avons entendu parler d’options bien plus économiques et plus rapides. Ça sera pour une prochaine fois. On ne regrette cependant pas le confort du bus au vu du nombre d’heures passées dedans!
L’amphithéâtre de Drakensberg
Pour rejoindre Durban, sur la côte, nous traversons un paysage quasi désertique de plaines et de montagnes. Au milieu de cette route, se trouve « l’amphithéâtre » qui tient son nom des montagnes en demi-cercle.
Des retrouvailles festives !
Après une journée de bus, les oreilles bourdonnantes et les jambes flageolantes, c’est avec joie qu’on retrouve Aurélie. Cette amie de Sébastien nous accueille dans sa nouvelle maison qu’elle partage avec trois colocataires. On fête son anniversaire autour d’un « braai ». Ces barbecues sont une institution ici ! On rencontre ses amis et ses collègues de l’Alliance française.
Le dimanche, elle nous fait découvrir l’immense plage de Durban, où elle souhaite apprendre le surf. Ici, les vagues ne manquent pas, elle va se régaler !
Puis c’est déjà l’heure de partir… On aurait bien emmené Aurélie avec nous!
De bonne heure, on rejoint le BazBus et en chemin, on découvre toute une bande de singes espionnant la maison de leur futur larcin. Eh oui ! Ici c’est chose courante et Aurélie en a fait les frais : les singes n’hésitent pas à voler dans les maisons !
La Garden route
Une journée de bus plus tard, nous arrivons à Port Elizabeth dont nous ne verrons qu’une auberge de jeunesse.
De Durban à Port Elizabeth, ce sont de grandes plantations d’arbres, des collines désertiques, des villages colorés composés de petites maisons rectangulaires au toit plat et de maisons rondes au toit de chaume, quelques villes plus grandes dont nous traversons la rue principale animée où l’on retrouve une ambiance très africaine.
Dès le lendemain, nous repartons pour sillonner la Garden road, la route des jardins, plus touristique, qui relie Port Elizabeth au Cap.
C’est l’occasion de traverser le pont d’où se fait le plus grand saut à l’élastique du monde (216 mètres), de découvrir de jolies baies, des plages qui font le paradis des surfeurs, des auberges de jeunesse très insolites.
Nous avons choisi de faire une escale de deux nuits à Knysna (prononcez « naïsna ») pour y découvrir sa lagune. On n’a pas été déçu !
Mais ne nous voilons pas la face. Derrière ces belles et luxueuses habitations, se cachent les townships et les informal settlements. Cette appellation « d’installations informelles » est un bel euphémisme pour désigner les squats et les quartiers très pauvres, qui après notre séjour au Brésil nous rappellent une autre version des favelas, à l’africaine.
Le Cap
La Garden route se termine à Cape Town, la ville du Cap, au sud-ouest du pays. Cette ville est au bord de l’océan Atlantique et dominée par des montagnes au nom traduisant bien leur forme : la tête de lion, la table et le pic du diable !
Nous y séjournons 4 jours. La première journée est consacrée à la visite de la péninsule. Nous optons pour le tour organisé par Bazbus. C’est une formule intéressante lorsqu’on a peu de temps sur place et qu’on veut voir un maximum de choses.
Attention, accrochez vous ! C’est une journée qui dépote, comme on dit, mais une journée à jamais gravée dans nos mémoires !
Nous commençons par le quartier Sea Point de Cape Town, coincé entre la mer et la montagne. On découvre la baie de Clifton, ses maisons chics et ses quatre plages, chacune accueillant un public différent (les familles, les fêtards, les gays, et les nudistes, respectivement).
Nous longeons la côte où de nombreux bateaux sont échoués et où les algues forment des forêts. Un régal pour les plongeurs !
Un humour qui traverse les frontières
Nous arrivons à Hout Bay où certains embarquent dans un bateau pour aller voir les phoques sur une île au large. Nous optons pour une promenade sur le port et la plage.
Cette ville est en fait une ancienne forêt. On ne peut s’empêcher d’imaginer à quoi cet endroit aurait ressembler sans l’intervention de l’Homme.
On retient en particulier une anecdote :
Pendant l’apartheid, au moment du carnaval, les habitants décident d’une blague : ils proclament la ville pays indépendant et créent alors de faux passeports. Certains des habitants utiliseront ensuite ces faux passeports pour voyager ! Les agents de la douane n’osaient pas se montrer ignorants en demandant où se trouvait Hout Bay et les laissaient donc voyager. Situation ironique quand on sait qu’il était très difficile de voyager avec un passeport sudafricain, y compris à l’intérieur du pays.
La plage aux pingouins
Les habitants de Simon’s Town ont préservé les pingouins qui vivaient sur leurs plages. Résultat: une colonie de pingouins y a élu domicile et l’État en a fait une réserve protégée. Il paraît que sur certaines plages, on peut nager avec eux !
À vélo sur la péninsule
Alors qu’on se rapproche de plus en plus du bout de la péninsule, notre bus s’arrête et nous continuons une petite partie du chemin en vélo. Cette promenade se transforme vite en course quand Sébastien réalise que le pique-nique est en jeu !
On traverse une drôle de végétation : le type de plantes qui pousse ici a besoin des incendies ! Cette région prend feu tous les 10 à 15 ans… et cela permet à la végétation de se multiplier. Les spores éclatent avec la chaleur et les graines se répandent plus loin. Surprenant, non ?
Au bout du bout du monde
Ça y est, nous voilà au pied du Cape Point, sur lequel on grimpe… et d’où la vue est à couper le souffle !
Juste un petit point de géographie. Nous sommes au bout de la péninsule. Deux caps s’en détachent : celui de Cape Point, au sud-est, et le célèbre Cap de Bonne Espérance, au sud-ouest. Mais ce n’est pas le cap le plus au sud de l’Afrique ! Regardez la carte en haut de l’article : l’endroit le plus au Sud de l’Afrique, où se rejoignent l’Océan indien et l’Océan atlantique, c’est le Cap Agulhas.
Nous profitons d’une petite balade à pied qui relie Cape Point au Cap de Bonne Espérance. À ce moment-là, je me représente la carte du monde et je me dis : « je suis là, au bout du monde! » ( ou presque).
Sur le chemin du retour, on croise un couple d’autruches et une famille de babouins. On ne se lasse pas du spectacle qu’offrent ces animaux !
African dance !
Après la journée de travail de Sébastien, on s’offre un moment de détente à l’African Dance Theater. Au son de musiques et chansons africaines (dont une bien connue: Le lion est mort ce soir), les danseurs retracent chaque soir l’histoire de la danse dans leur pays. C’était excellent ! Le sourire jusqu’aux oreilles, les pieds et les mains frappant le rythme, on s’est régalé pendant une heure. Je les aurais bien rejoint ! Ils ont commencé par des danses ancestrales, celles des guerriers notamment. Puis les danseurs de Gumboots ont frappé le rythme sur leurs bottes, comme les anciens mineurs.
Place ensuite au jazz, sur lequel les couples se narguent, s’invitent et se déhanchent. C’est le township jive. Et enfin, à la manière des jeunes des townships, les danseurs nous ont fait découvrir une danse sacrément énergique: le pantsula !
Entre mer et montagnes
À Cape Town (Le Cap), nous avons découvert un endroit où il fait bon se promener: le Waterfront.
On s’y est aussi arrêté pour goûter une drôle de brochette : viandes d’autruche, de crocodile, de phacochère et d’antilope! Cette dernière, plus tendre, a eu notre préférence.
Johannesburg et l’Histoire du pays
De Johannesburg, on a découvert peu de choses si ce n’est ses embouteillages et son aéroport. Cette ville nous a semblé immense, assez mal organisée en terme de transports publics, et sans grand intérêt touristique. En revanche, elle est chargée d’Histoire. C’est ce qu’on a appris dans son musée de l’apartheid.
On nous avait prévenu : « il vous faudra 4h pour visiter tout le musée! » Sébastien avait annoncé à l’avance qu’il en éviterait une partie. Au final, on a passé 4h30 à découvrir uniquement l’exposition temporaire : la fascinante vie de Nelson Mandela, et à travers lui, l’histoire récente du pays.
Une découverte frappante de l’apartheid
En entrant dans le musée, on reçoit un ticket sur lequel est imprimé (aléatoirement !) « Blanc » ou « Non Blanc ». Quelques mètres plus loin, nous découvrons qu’il y a deux entrées séparées, et pendant la première section du musée, les deux groupes de visiteurs (choisis au hasard, certes) sont dans deux couloirs séparés par des grilles et des barreaux.
Ces quelques minutes, avant de se retrouver à la sortie de la première salle, nous donnent instantanément un aperçu du sentiment de malaise qui a marqué une génération de Sudafricains forcés à vivre séparés.
Un peu d’histoire
Considérée comme le berceau de l’humanité, l’Afrique du Sud a une histoire qui oublie parfois que tous les humains viennent d’un descendant commun.
Différentes tribus africaines y vivaient quand les Néerlandais ont décidé de s’y installer, au XVII siècle, pour permettre à leurs bateaux de faire escale sur la route des Indes. Cette étape était vitale car, sans cela, beaucoup de marins mourraient de scorbut à bord. L’installation des Néerlandais sur la côte a repoussé les tribus africaines vers le nord.
Puis les Anglais ont débarqué avec en tête de coloniser le pays. Cela a entraîné des guerres entre Anglais et Néerlandais.
Au début du XXème siècle, la découverte de richesses minières (or, charbon…) au nord du pays a amené ces deux peuples européens, qui représentent 9% de la population, à s’allier et à évincer les Africains. Pour cela, ils se sont partagés 93% des terres entre eux et ont refusé le droit de vote pour les « Non blancs ». Plus tard, les Blancs pauvres se sont retrouvés mélangés aux Noirs, du fait de leur condition économique. Cet élément a alors augmenté le nationalisme chez les Blancs qui ne voyaient pas ce mélange d’un bon œil. En 1948, le gouvernement met officiellement en place l’apartheid : la séparation des groupes raciaux.
Chaque groupe se voit attribuer des quartiers où vivre, des professions « autorisées » ou « interdites », des tranches de salaire différentes.
Nelson Mandela, leader de l’ANC, un des partis politiques qui militent contre l’apartheid, est emprisonné. À sa libération, 27 ans plus tard, il agit pour la réconciliation, mais n’a pas pu éviter les combats armés. En 1994, Nelson Mandela est élu lors de la première élection démocratique non raciale : c’est la fin de l’apartheid. Pendant son unique mandat, il a énormément œuvré pour la réconciliation et l’unité du pays, avec notamment la commission pour la vérité et la réconciliation. Sa politique économique et sociale a permis la redistribution des terres, la construction de nombreux logements, l’accès à l’eau potable… pour des milliers de gens.
Actuellement, c’est une coalition, menée par le parti de Mandela, qui est au pouvoir et il reste beaucoup à faire. La pauvreté a diminué depuis la fin de l’apartheid. Mais depuis 2006, elle a recommencé à augmenter, la crise mondiale en est peut-être la cause. La moitié de la population est encore sous le seuil de pauvreté et un quart ne peut pas manger à sa faim.
Au cours de notre périple Sudafricain nous avons pu constater que le découpage résidentiel entre les zones habitées par les Blancs et les zones où vivent les Africains, métis, Asiatiques, semble persister. Mais même si 20 ans n’ont pas encore suffi à effacer la distance géographique entre ces groupes, nous n’avons perçu aucune rancœur ou malaise entre les personnes de divers horizons que nous avons rencontrées. Même si on ne peut pas trop s’avancer, on peut penser que la réconciliation est bien un mouvement réel et que les dernières barrières sont en train de tomber.
Pour finir sur une note musicale… et linguistique !
Nous n’avons au final eu aucune difficulté à nous faire comprendre en Afrique du Sud : l’Anglais est en effet une des langues officielles du pays… qui en compte 11 !
La plus connue en-dehors du pays est l’Afrikaans (proche du néerlandais) mais la plupart des Sudafricains que nous avons rencontré parlaient soit le Zulu, soit le Xhosa.
Cette dernière langue est très étonnante à entendre : en Xhosa, beaucoup de lettres produisent un son très différent de ceux auxquels nous sommes habitués (et très durs à reproduire pour un francophone !)
Voici un exemple en musique et en vidéo (les « clics » qu’on entend ne sont pas un instrument mais font bien partie des paroles de la chanson !)
Salut les grands, grands voyageurs,
sans blague, vous étiez dans mes pensées, je me disais : « Que deviennent-ils ? » Je savais que vous étiez en Afrique du Sud (par tes parents Cécile) Et voilà, j’ouvre ma boîte ce matin, ton message est là . Formidable, non ?
Ce que tu décris et montre Cécile, est fantastique. Les paysages, la découverte des animaux sauvages ouaaaahhhhhhh !!! Que de sensations !
Alors pour les zèbres, je propose : les mâles ont les rayures verticales et les femelles horizontales. Bon d’accord, je ne me suis pas beaucoup creusé la cervelle, ni vraiment fait de recherche mais c’est que j’attends la réponse. Plus facile !
Sinon, je n’ai pas reconnu la star assise au premier plan devant le Blyde River Canyon. J’ai trouvé un petit air de ressemblance avec toi, mais je ne suis pas sûre.
La première fois, on est tellement pris par vos aventures, que la lecture est un peu rapide mais cela mérite d’y revenir car tu donnes beaucoup d’infos passionnantes.
Je retiens que l’Afrique du Sud mérite le détour. Ce que tu décris sur Mandela, m’a rappelé une émission que j’avais entendue, et qui expliquait bien comment grâce à la décision de réconciliation qu’il avait prise, il avait évité un véritable bain de sang et un déchirement de son pays. Exemplaire, non !
Donc, je résume, de l’histoire, de la géographie, de la faune et de la flore, de la danse, et même du poeple (avec les 2 stars), c’est complet. Bon, j’arrête les compliments, sinon Cécile, tes mollets vont enfler et j’ai compris que tu n’avais pas apprécié l’expérience. Michel se demandait dans quelle partie de l’Inde vous étiez, mais je lui ai répondu qu’il fallait savoir attendre. Il n’a pas reconnu non plus la star. Lui et moi, on vous embrasse. Bonne continuation et au plaisir de vous retrouver bientôt.
De mon côté, je retourne à d’autres occupations (je passe ma certification le 3 juin) J’espère arroser cela avec vous à votre retour. Bises nantaises pluvieuses. Et oui !
Merci pour ce grand grand message !
Quel plaisir de te lire !
En visitant ce pays, j’ai pensé plusieurs fois à vous deux, en me disant que c’est sûrement une destination qui vous plairait ! Alors, si un jour vous y allez, on en discutera car, à refaire, nous ferions un peu différemment maintenant qu’on connaiît mieux le pays.
Actuellement, nous visitons l’Inde du Nord ! Je pense aussi à vous et vos péripéties dans ce pays.Dans quelle partie étiez-vous ? Le prochain article vous rappellera sûrement des souvenirs.
Bernadette, je te souhaite bon courage pour ta certification ! (pas besoin de te souhaiter bonne chance car à mon avis, c’est déjà dans la poche et pas par chance 🙂
Bisous
PS: Sébastien te donnera la réponse pour le zèbre bientôt, mais d’abord il laisse les autres se creuser la tête!
Coucou Cécile et Sébastien !
On se demandait (Phil et moi) dans quelle partie du monde vous étiez…Aujourd’hui 1er mai, je prends le temps de vous lire. C’est un véritable dépaysement qui nous fait toujours autant envie. J’ai visité l’Afrique du nord, de l’ouest et de l’Est mais pas le Sud, c’est donc pour moi une très belle occasion de le faire à travers votre blog. Des photos magnifiques qui me seront très utiles…!
Bisous de Jack and Phil from 3Rivières
Hello les Trois-Riviérains !
Merci pour votre message ! Je ne savais pas que tu étais allée autant en Afrique ; il faudra que tu me racontes car pour d’autres voyages j’aimerais avoir un peu d’inspiration sur les pays d’Afrique que tu conseillerais.
Bisous !
Sébastien
Salut et merci pour tous ces articles, par contre je me pose un question : il n’y a pas un problème avec l’ombre de Cécile sur cette photo ?
http://lesecretdatlas.com/wp-content/uploads/2013/04/SOUS-UN-SOLEIL-DE-PLOMB.jpg
Des bises.
// David
Tu es le seul à l’avoir repéré ! 🙂
Merci pour tous ces moments merveilleux que vous nous faites partager !
On a vraiment l’impression de voyager avec vous. Concernant les gumboots,
replongez-vous dans l’album de Paul Simon intitulé « graceland » datant de
1987 !!! Bonne suite d’évènements et gros bisous.
Coucou Jibéjo !
On ne connaît pas cet album mais on essaiera de le découvrir dès que possible !
J’espère que vous allez bien.
Bises
Cécile
Coucou cecile et sebastien,
que d’aventures avec tant de contrastes de paysages! Se dire que vous vivez cela au coeur de cette grande aventure humaine partagée est epoustouflant. merci de continuer à nous faire partager ce magnifique periple autour du monde! a bientot de vous lire!
bizz
alex
Merci Alex !
Je suis toujours aussi contente de lire tes messages.
Gros bisous à toute la famille !
commentaire tardif ……………il faut avoir le temps de lire et d’apprécier Merveilleux ce que vous faites et surtout ce que vous nous faites vivre par image et récits …. merci
Bonjour !
Ça fait plaisir de te lire tonton !
J’enverrai par email le récit de notre prochaine aventure.